L’égo est une partie de la psyché humaine, c’est un mécanisme psychologique destiné à nous protéger des blessures émotionnelles. Malheureusement il ne nous attire que des ennuis et des situations désagréables. Le but d’une thérapie est de redonner les rênes de nos pensées et de nos comportements à notre conscience et à limiter les pouvoirs de l’égo.

L’égo est présent lorsque :

  • On ramène tout à soi, on prend les choses personnellement. On pense qu’on est la source du bonheur et du malheur des autres. L’égo est le roi du « moi je ».
  • On parle de notre passé, de nos exploits, on a besoin de montrer aux autres ce qu’on est capable de faire. L’égo est vantard parce qu’il manque de confiance en lui.
  • On a besoin de reconnaissance et de remerciement. L’égo est friand de compliments parce qu’il est incapable de voir ses propres qualités.
  • On a peur qu’il nous arrive quelque chose parce qu’on a déjà eu une mauvaise expérience, ou on a connu quelqu’un à qui s’est arrivé, ou encore on a écouté les mises en garde de quelqu’un. Il garde toujours un pied dans le passé, il est angoissé et stressé.
  • On se compare aux autres, en bien ou en mal. L’égo s’identifie aux gens, il est le maître de la comparaison.
  • On blesse verbalement quelqu’un. L’égo est le roi de la vengeance, sa devise ? «  quand on attaque l’empire, l’empire contre-attaque ! »
  • On se sent isolé et incompris. L’égo croit toujours qu’on le délaisse et qu’on devrait plutôt s’intéresser à lui et tenter de le comprendre, parce qu’il croit être le nombril du monde.
  • L’égo manque de confiance en soi et en la vie, il est persuadé qu’il peut se passer quelque chose d’horrible à tout moment. Il est négatif et pessimiste.
  • On garde de la rancune envers quelqu’un. L’égo est incapable de comprendre et de pardonner.
  • On emploie des phrases comme «  je ne mérite pas ça… », « tu me dois.. », « c’est grâce à moi ». Il aime la notion de mérite.
  • On rejette les idées, conseils et reproches des autres. L’égo n’aime pas se remettre en question, il ne sait pas écouter les critiques de ses proches et s’en servir pour évoluer. L’égo manque d’ouverture d’esprit, il est têtu et fermé.
  • On reproduit en boucle les mêmes comportements, colère, tristesse… L’égo aime les situations qu’il connaît, il déteste le changement et l’évolution, il préfère continuer à nager dans un sot d’eau croupie plutôt que de changer l’eau. « C’est un flemmard ».
  • On croit avoir raison, on se justifie, on argumente. L’égo pense que son point de vue est mieux que celui des autres, il veut imposer sa façon de penser à son entourage. C’est un dictateur.
  • On juge, on critique. L’égo projette sur les gens sa propre frustration. Il est jaloux, envieux.
  • On est méfiant, on voit le mal partout. L’égo est paranoïaque, il pense qu’on lui en veut.
  • On ment, on cache certaines informations. L’égo n’est pas sincère, il est malhonnête quand ça l’arrange.
  • On tente de retenir quelqu’un contre son gré, ou de le faire agir comme on veut. L’égo aime avoir le contrôle sur les gens et les situations. Il est possessif, il ne respecte pas la liberté d’action, de pensée, de mouvement des gens. Il déteste le mot liberté, l’égo attache et fixe.
  • On boude, on fait la tête, on fuit, on a plus envie de parler. L’égo, s’il subit une situation qui lui déplaît prend ses jambes à son cou. C’est un lâche.
  • On se dévalorise mentalement, on se critique, on s’insulte, on se juge. L’égo est notre propre bourreau mental, il fait ça pour nous empêcher d’avancer.
  • On s’en veut, on culpabilise. La culpabilité c’est le moyen qu’il a trouvé pour nous faire croire qu’on se remet en question et qu’on avance, alors que ça nous tire en arrière.
  • On fait la liste mentalement de tout ce qui ne va pas. L’égo aime les listes et la négativité.
  • On est impatient. L’égo est capricieux, il veut tout, tout de suite et maintenant.
  • On est insatisfait, on veut toujours plus. L’égo est une princesse pourrie gâtée.
  • On ne voit que les défauts de quelqu’un. L’égo a des œillères, il refuse de voir le positif.
  • On se plaint. L’égo aime se faire passer pour la victime.
  • On croit qu’on s’en fout, que ça nous touche pas. L’égo est insensible, pour nous protéger il nous fait croire que tout va bien et que les gens ne nous blessent pas…
  • On a besoin de se regarder dans le miroir toutes les 10 minutes. L’égo manque de confiance, il a donc besoin d’être rassuré constamment.
  • On ressasse les mêmes évènements, on y pense une fois, puis une semaine après, puis six mois après. L’égo c’est un vinyle abimé qui passe en boucle.
  • On aime pas s’excuser, admettre qu’on a tord, demander pardon. L’égo est orgueilleux.
  • On change d’humeur comme de chemise, on peut être sympa et devenir un monstre l’heure qui suit. L’égo est schizophrène, bipolaire, cyclothymique.
  • On gère mal ses émotions, on se met à s’énerver ou pleurer sans pouvoir se contrôler. L’égo est névrosé, il gère mal ses nerfs.
  • On fait passer ses désirs avant ceux des autres. L’égo est égocentrique… C’est logique !
  • On a des pulsions, besoin de sexe, de nourriture, de fumer, de faire du shopping. L’égo est impatient et pulsionnel, il crée des besoins et veut les assouvir au plus vite.
  • On est dans l’excès, on travaille trop, boit trop, parle trop… L’égo c’est le pro de l’excès et des abus, il ne sait pas doser, il ne connaît pas le mot « équilibre ».

Et oui, vous l’aurez compris, l’égo a tous les vices. L’être humain est constitué de deux parties, une lumineuse, une sombre, comme le symbole du yin et du yang. L’égo est la partie de l’être humain qui est capable du pire, c’est le petit diable posé sur votre épaule. Attention, n’oubliez pas que tout le monde possède également le petit ange posé sur l’autre épaule, la conscience.