Les questions de cette interview : Tu parles du sentiment de vide que l’on peut avoir et qui vient souvent de loin. Tu dis dans ton livre : « le traumatisme vient parfois de ce qui n’est pas là », peux-tu nous expliquer cela ? Les masques sociaux que nous portons appelés le « faux self », alimentent aussi ce sentiment de vide intérieur. Quels sont-ils et pourquoi ce n’est pas tenable à long terme ? Tu racontes dans ton livre l’expérience stupéfiante du parc aux rats, peux-tu nous en parler ? L’impuissance acquise est également un facteur de dépression, qu’est-ce que c’est et comment cela s’engramme en soi ? Tu évoques la dissociation traumatique, qu’est-elle et comment se manifeste-t-elle ? Au niveau sociétal, tu expliques que le contexte dans lequel nous vivons est une source d’angoisse permanente comme tu l’illustres avec l’expérience des chats de Bohler. Peux-tu nous en dire plus ? Tu expliques que notre société est dominée par notre cerveau gauche qui analyse et calcule, aux dépends de notre cerveau droit qui est créatif. Peux-tu nous expliquer comment fonctionnent ces deux parties de notre cerveau ? C’est d’ailleurs très bien décrit dans l’expérience de la scientifique américaine Jill Bolte dans son livre « Voyage au-delà de mon cerveau » Tu expliques qq chose de très important qui est dans la pyramide de Maslow: le besoin de spiritualité, de connexion, de sens dans sa vie, qui semble être devenu totalement accessoire dans notre société voire farfelu. Qu’en penses-tu et en quoi cela peut expliquer aussi nombre de dépressions ou sentiments de vide? Enfin tu parles des états modifiés de conscience qui peuvent nous faire accéder à cette part en nous reliée à plus grand que nous. Quelles sont ces pratiques qui nous sont accessibles ?